II. Me, Myself and I...

« Ma Personnalité : -100 mots- Décrivez ici le caractère de votre personnage, ce qui fait qu'il est attachant, ou au contraire repoussant... A-t-il des tics ? Ou des TOCs ? Des petites manies ? Est-il différent lorsqu'il est seul ou en public ? Quels sont ses défauts ? Ses qualités ? Quelle image a-t-il de lui même ? Quelle image renvoit-il aux autres ? Cette partie est primordiale. C'est ici que vous donnerez toute la profondeur (ou la superficialité) de votre personnage. A ne pas négliger !

« Mon Apparence :

Hope n'est pas, de prime abord, un homme très imposant. Déjà par sa taille : Un mètre soixante-quinze, c'est la taille moyenne des hommes de son âge. Il n'est pas imposant non plus par un physique ni un look particulier : cheveux longs et noirs, yeux gris, il lui arrive de garder une barbe de quelques jours et porte des vêtements plutôt sombres. N'étant pas très excentrique et n'ayant pas non plus un goût très prononcé pour la mode, il se contente généralement d'une robe de sorcier noire, de bottes et d'une cape, elles aussi noires. La seule petite excentricité qu'il s'autorise est le port de chapeaux, son préféré étant celui haut de forme. Mais encore, sur lui, cela ne paraît pas choquant ni surprenant. C'est comme s'il avait été fait pour porter ce genre de tenue : classique, comme venant d'une autre époque, celle de la galanterie. Il a un visage étrange, de ces beautés particulières qui font qu'elles dérangent le regard des gens, tout en leur faisant ressentir une certaine attirance qu'ils n'expliquent pas. Comme s'il fallait s'habituer à son visage pour y trouver quelque chose d'attirant, alors que dès le départ un petit quelque chose nous indique que nous le trouveront. Les yeux, peut être. Tout semble terne, chez Hope, sauf ses yeux.
Ce qui impose plus chez Hope Fallangel, c'est plutôt sa manière de se tenir et se comporter. Déjà, il n'est pas vraiment très expressif. Cela en frustre certains, et en arrange d'autres, les plus pudiques. Hélas, la seconde catégorie se fait bien rare. Les yeux de Hope ont beau être clairs, ils ne le sont pas assez pour laisser transparaitre ce qu'il pense. Ce n'est pas un jeu qu'il s'amuse à mener pour déstabiliser les gens qu'il côtoie, mais plus une habitude, comme s'il était constamment blasé.
Il n'est pas extrêmement musclé, mais pas chétif pour autant. S'il n'a pas le corps d'un athlète, il a celui d'un homme bien entretenu, et il vaut mieux avoir une forme physique de qualité chez les Phénix, si on veut y être performant. Hope se tient plutôt droit, possède une sorte de souplesse naturelle qui jure atrocement avec sa capacité (ou plutôt son incapacité) à s'exprimer malgré ses airs naturellement assurés. Lorsque Hope vous regarde, ce n'est pas superficiellement. Il vous regarde droit dans les yeux, essaye de comprendre ce qu'il se passe derrière eux tout en instaurant une distance claire. Il ne fait aucun geste pas habitude (il ne se tord pas les mains lorsqu'il est gêné, ne se ronge pas les ongles lorsqu'il est stressé, ne regarde pas nonchalamment le sol ou autour de lui pour cacher un malaise), ni par maladresse, ni par inconscience : il vous est tous arrivé de poser quelque chose en ayant la tête ailleurs et d'oublier complètement où vous l'aviez mis une minute plus tard. Lui, jamais. C'est comme s'il vivait chaque mouvement en pleine conscience, et cela se voit dans sa manière d'être, et c'est sûrement ce qu'il y a de plus singulier chez lui.

« Mon Histoire :

La Mort est la destruction de l'Être. Mais chez les vivants aussi, elle a un impact, qu'il soit positif ou négatif. La Mort peut tout aussi bien rassembler une famille dans son deuil, que la détruire dans sa peine.
Chez les Fallangel, ce fût la deuxième option.

Hope a très peu connu son père, moldu, mort dans une guerre elle aussi moldue. Il en garde néanmoins des souvenirs plutôt bons. Des repas autour de la table, des émissions de télé sur le canapé, des parties de foot à un contre un … Une famille plutôt normale, dans l'ensemble. Mais vers ses huit années, son père lui dit, à lui, à sa sœur jumelle, ainsi qu'à son jeune frère Zach, un dernier au revoir. Hope ne savait pas à ce moment que ce serait un adieu, malgré les yeux humides de son père lorsqu'il lui dit : « C'est toi l'homme de la maison maintenant, soit un bon garçon mon fils ». Il n'y eut pas de « Je t'aime » cependant, comme beaucoup d'autres pères l'auraient fait. Chez les Fallangel, on n'avait pas besoin de le dire pour le ressentir. Un sorte de pudeur familiale.
Douze mois plus tard, il était retrouvé mort.

Bizarrement, Hope ne fut pas aussi atteint par le départ de son père que sa sœur, Angelica. Peut être un reflex inconscient d'auto défense, qui lui anesthésiait ses sentiments, ou peut être la jeunesse, tout simplement. A cet âge on ne se rend pas forcément compte de ce que sont la Vie et la Mort. Quoi qu'il en soit, il s'en tenait à la dernière requête de son père : être un bon garçon. Il faut dire qu'il n'avait jamais ressenti réellement le besoin de faire les quatre cent coups, ni de sortir, ayant un petit frère et une sœur avec qui jouer, d'autant plus que depuis qu'il avait découvert ses pouvoirs (à l'âge de six ans, en réparant sans rien faire et devant ses yeux un vase qu'il avait casé), il ne pouvait plus vraiment se mêler aux enfants .. « Normaux ». De plus, d'un caractère au moins aussi discret que son père, il ne lui était pas coutume d'aller se fondre dans une masse d'enfant surexcités qu'il ne connaissait pas. A l'école moldue (souhait de son père), il savait se faire oublier sans être regardé de travers, car il restait malgré tout ouvert au monde et aux gens. Il parlait, jouait tranquillement et s'entendait plutôt bien avec ses camarades, même si cette attitude trop mature intriguait sa maîtresse d'école qui s'inquiétait d'une quelconque dépression (qui donna suite à une convocation pour s'assurer de l'état mental du jeune Fallangel).
Hope avait beaucoup de difficultés à aider psychologiquement sa famille, même s'il arrivait parfaitement à savoir ce qu'ils ressentaient, à les comprendre. Il était bizarrement sensible aux émotions des gens autour de lui, mais malgré tout, il ne savait pas aider. Il ne savait pas quoi dire. Il était atteint d'une sorte d'incapacité à communiquer, il n'était pas du tout expansif et très maladroit particulièrement lorsqu'il s'agissait d'émotions fortes.
Sa sœur était très troublée par la mort de son père, elle qui avait tellement l'habitude de recevoir l'affection de son papa, ses câlins et ses jeux. Son absence fut un grand poids pour la fillette qui ne comprenait pas pourquoi il les avait abandonnés. Car pour elle il s'agissait bien d'un abandon. Il avait préféré mourir loin d'eux, pour des gens qu'elle ne connaissait pas, plutôt que de vivre auprès des êtres chers de sa famille. Zach, lui ne comprenait pas la situation, il n'avait que cinq ans lors du départ de leur père. Quant à sa mère, elle était plongée dans le désespoir le plus total. Elle gardait la tête haute devant ses enfants, mais Hope l'entendit de nombreuses fois pleurer dans sa chambre. Mais qu'est-ce-qu'un petit garçon de huit ans peut-il dire à sa mère dont le mari est mort ? Rien. A part être un bon garçon, il ne peut rien faire.

Puis arrivèrent les lettres pour Poudlard.
Ce fut Angelica qui les vit la première. Lorsqu'elle reconnu le cachet de l'école, elle poussa un hurlement strident qui sortit Hope de sa torpeur matinale habituelle. Il avait beau être lève tôt, il ne fallait pas trop lui en demander le matin (faut pas abuser non plus). Angelica était toute heureuse de partir étudier la magie, et Hope la comprenait parfaitement. Elle avait besoin de changer d'air, et ces lettres étaient la première bonne nouvelle depuis des mois. Hope n'aimait pas trop l'idée de laisser sa mère et de partir ainsi. Elle avait besoin de sa famille, elle qui avait été mise à part par sa famille moldue qui avait du mal à accepter la magie (ils n'en étaient pas à la renier, mais il fallait avouer que la magie leur faisait assez peur, et se voir le moins souvent évitaient les malaises familiaux). Certes, elle avait toujours Zach qui l'occupait, et elle avait reprit son travail d'Apothicaire sur le Chemin de Traverse, mais Hope redoutait la peine continue de sa mère.


« Relationships : Partie consacrée aux relations du personnage. Qui étaient les membres de sa famille ? Comment s'entendait-il avec eux ? Pareil avec les amis. Comment les a-t-il rencontrés ?